
Plus qu’un simple accompagnement, la sauce s’impose comme ingrédient star et met tout le monde à table. Entre innovation, authenticité et montée en gamme, le rayon devient stratégique, capable de conjuguer praticité et créativité. Par Frédérique Guénot
À fin juin 2025, le marché des sauces progresse de + 2,4 % en unités vendues et + 1,5 % en valeur, selon Circana, bien au-dessus de l’épicerie salée (+ 0,9 % et + 0,3 %). « Cette dynamique s’explique, en partie, par l’élargissement des assortiments et une demande stimulée par la cuisine d’assemblage », précise Agathe Giroud, consultante Circana.
Performances contrastées selon les segments La tendance positive profite à la quasi-totalité des catégories, à l’exception des sauces chaudes (-0,4 %) et déshydratées (-0,9 %). Les vinaigrettes et sauces froides progressent nettement, confirmant l’appétit pour des solutions rapides et variées. Le segment des sauces pour pâtes illustre cette dynamique contrastée : les sauces tomates (80 % des volumes) reculent en valeur, quand les pestos affichent une croissance à deux chiffres. Quant aux sauces blanches ou fromagères, elles demeurent marginales (moins de 1 % du marché). « Dans ce contexte mouvant, les attentes évoluent vers plus de naturalité, de praticité et de qualité, mais toujours au juste prix », souligne Sarah Launay, responsable marketing de Saclà.
Sauces froides : un marché mature Sur les sauces froides (hors ketchups et vinaigrettes), le marché reste mature et relativement stable. « Il affiche une croissance organique de 3,2 % en volume, tirée